Objectif nº 6 : eau potable et assainissement
L’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement
2015 et 2022
687M
de personnes ont eu accès à des services d’eau potable gérés en toute sécurité.
De plus en plus de pays connaissent un stress hydrique, une situation aggravée par la sécheresse et la désertification. L’absence d’une coordination entre les secteurs pour réglementer les usages de l’eau − pour l’agriculture, l’industrie, la production d’énergie et les usages domestiques − menace la réalisation de plusieurs ODD, notamment ceux qui portent sur l’alimentation, l’énergie et la nature.
Si l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène s’est considérablement amélioré dans les zones rurales, il n’a pas évolué dans les zones urbaines. Les zones humides et d’autres écosystèmes liés à l’eau qui pourraient fournir de l’eau potable et aider à réguler les inondations et les sécheresses sont menacés par la pollution, le changement climatique et la surexploitation.
Il est impératif que des mesures soient prises pour atteindre les cibles de l’ODD nº 6 et assurer un accès universel à l’eau potable et aux services d’assainissement tout en protégeant et en restaurant les écosystèmes liés à l’eau.
La coopération internationale et l’aide aux pays en développement dans le domaine de l’eau et de l’assainissement doivent être intensifiées. Il faut lancer de nouveaux programmes, ou renforcer les programmes existants, axés sur les technologies de l’eau − récupération, dessalement, utilisation efficace des ressources, traitement, recyclage et réutilisation des eaux usées.
Enfin, la participation des populations locales est un facteur essentiel pour améliorer la gestion de l’eau et de l’assainissement.
L’innovation dans le domaine des infrastructures hydrauliques
Dans la Corne de l’Afrique en anglais) plus de 40 millions de personnes vivent dans des régions frontalières aux infrastructures hydrauliques peu développées, voire inexistantes. Répondre à leurs besoins en eau va nécessiter des investissements supplémentaires ainsi que des innovations pour changer la façon dont l’eau est récupérée pour l’élevage, l’agriculture et les usages domestiques.
Le Centre des zones frontalières d’Afrique du PNUD s’efforce de développer des systèmes de récupération des eaux souterraines résilients face au changement climatique pour répondre aux besoins de l’agropastoralisme et des foyers dans certaines zones frontalières au Kenya, en Éthiopie et en Somalie.
Crédits photos
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PNUD Pérou
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PNUD / Samuel Godfrey
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PNUD Liban
