2024 en images
Réduire la pauvreté et les inégalités. Promouvoir les droits de l'homme et la gouvernance. Renforcer la résilience face aux catastrophes et aux crises. Le mandat du PNUD consiste à améliorer la vie des personnes dans plus de 170 pays et territoires.
Voici, en images, quelques points forts de notre travail de cette année.
Au mois de mai, un glissement de terrain dévastateur a frappé le village reculé de Yambali, dans la province d’Enga, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des communautés entières ont été ensevelies sous d’énormes rochers et de la boue. Les habitants ont réagi avec détermination et solidarité.
Les Hautes Terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont de plus en plus exposées aux phénomènes météorologiques extrêmes. Et les populations qui sont déjà aux prises avec la pauvreté, des conflits et une gouvernance fragile se retrouvent encore plus menacées.
L’aide du PNUD à la reconstruction doit aller au-delà des infrastructures physiques et se concentrer aussi sur la résilience des communautés, le rétablissement psychologique et le renforcement des structures de gouvernance locale.
PNUD Papouasie-Nouvelle-Guinée
Juho Valta
Cuba fait tomber les barrières en matière d’inclusion des personnes LGBTIQ+ et s’engage à garantir le droit de tout individu à vivre à l’abri de la violence, de la persécution et du harcèlement.
Dans le cadre de la lutte nationale contre le VIH, des organisations telles que Transcuba contribuent à favoriser l’intégration sociale des personnes LGBTIQ+, comme Lili Álvarez.
« En tant que femme, je me sens plus forte aujourd’hui. » Lili Álvarez reconnaît néanmoins que son parcours a été semé d’embûches. Elle a dû affronter la stigmatisation et la discrimination parce qu’elle s’identifie désormais comme une femme. Histoire (en anglais)
PNUD Yémen
Malgré des années de guerre et d’incertitude, les Yéménites s’efforcent sans relâche de créer une société meilleure, en particulier via un système éducatif qui fonctionne efficacement à tous les niveaux.
Plus de dix ans après le début du conflit, les enfants et les jeunes déplacés restent parmi les plus vulnérables, notamment en raison des perturbations de leur éducation. Environ 1,3 million d’entre eux sont entassés dans des classes en sureffectif, confiées à des enseignants débordés. Les enfants continuent pourtant à être scolarisés, même s’ils doivent s’asseoir par terre. Histoire (en anglais)
La région de Gabú présente le taux de paludisme le plus élevé de Guinée-Bissau.
D’après des études récentes, la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) peut réduire de 75 pour cent le taux de paludisme chez les enfants.
Le petit Seco, photographié dans les bras de sa grand-mère N’beta, fait partie des 250 000 enfants de moins de 10 ans qui ont bénéficié de la campagne 2024 de chimioprévention du paludisme saisonnier, menée dans les quatre régions les plus à risque. Histoire (en anglais)
Des femmes autochtones comme Nilda Vázquez sont à la tête de la restauration de la forêt amazonienne péruvienne.
« Avant, il y avait beaucoup plus d’espèces » dit-elle.
Nilda a commencé à agir en 2021, en faisant revivre les connaissances ancestrales. Aujourd’hui, la zone qu’elle protège abrite de nouveau une grande diversité d’espèces forestières et sauvages et sert d’exemple à sa communauté pour lutter contre la déforestation. Elle est accompagnée dans ses efforts de conservation par Mercedes Honorio.
« Nous sommes des femmes travailleuses, nous ne restons pas immobiles. Nous faisons tout notre possible pour faire progresser la situation. » Histoire (en anglais)
PNUD Pérou
Nuria Ángeles Tapia
Au cours du dernier dzud, à savoir un hiver particulièrement rigoureux, les Mongols ont perdu plus de 13 pour cent de leur bétail.
L’expansion de l’agriculture, l’exploitation minière, le développement des infrastructures et le changement climatique sont autant d’autres menaces graves pour la biodiversité de la Mongolie. Et pour les communautés rurales, protéger la biodiversité ne se résume pas à protéger la vie sauvage : leur propre avenir est aussi en jeu.
« Lorsque des espèces disparaissent, nous ne perdons pas uniquement la faune et la flore : nous perdons aussi les fondements de la vie d’innombrables communautés. Notre travail en Mongolie consiste à promouvoir un mode de vie en harmonie avec la nature, en veillant à ce que les personnes et les espèces sauvages puissent s’épanouir côte à côte » explique Matilda Dimovska, Représentante Résidente du PNUD en Mongolie. Histoire (en anglais)
PNUD Mongolie
Après avoir travaillé plusieurs années au Royaume-Uni, Mihai et Doina ont décidé de rentrer dans leur pays d’origine et de se lancer dans l’apiculture. Doina a hérité de son père sa passion pour les abeilles et, grâce à son aide, elle a réussi à la transformer en une entreprise florissante.
Mais il y a trois ans, la famille a perdu la quasi-totalité de ses abeilles suite à des conditions météorologiques défavorables. Avec l’aide de la Suède et du PNUD, la famille est repartie de zéro, avec une inspiration renouvelée.
« La formation que nous avons suivie et les ateliers auxquels nous avons participé nous ont aidés à organiser notre activité différemment et à adapter tous les procédés pour les rendre aussi écologiques et économiquement efficaces que possible » explique Doina. Histoire (en anglais)
En Palestine, la guerre a détruit le centre de formation « Khotwa » d’Alaa Abu Mudallah, une entrepreneuse gazaouie. Cette dernière avait lancé cette initiative pour remédier à l’une des difficultés les plus pressantes pour les Gazaouis : le chômage omniprésent.
Khotwa, qui signifie « étape », a ouvert ses portes en 2012 et a démarré lentement, avec seulement quelques étudiants. Mais Alaa a persévéré, en faisant la promotion de son entreprise et en établissant des réseaux avec les universités. Avant la guerre, elle comptait 400 à 500 étudiants par mois.
« La perte est énorme pour moi mais la première chose à laquelle je pense est de reconstruire ma maison et mon entreprise. »
PNUD PAPP
Abed Zagout
PNUD Ukraine
Giles Duley
L’Ukraine est le pays le plus miné de la planète. De nombreuses femmes y luttent courageusement contre les mines et leurs conséquences.
Oleksandra Yevdokimova, une ancienne logisticienne, s’est reconvertie dans le déminage.
« Mes enfants sont ma motivation. Ils vivent aujourd’hui dans un pays dangereux à cause des mines. Mon but est de faire en sorte que chaque mètre carré de notre terre soit exempt de ces menaces ». Histoire (en anglais)
La crise qui sévit actuellement dans le nord-ouest du pays a dévasté de nombreuses familles, les privant de leurs moyens de subsistance, de leur logement et de leurs proches.
Christiana Abba, mère de cinq enfants, a failli perdre sa main gauche, ainsi que sa volonté de vivre, à la suite d’un incident éprouvant. Agricultrice et commerçante dévouée, elle subvenait aux besoins de sa famille et rêvait d’agrandir son exploitation en engageant d’autres employés.
« J’ai toujours été une femme forte et travailleuse. J’avais l’intention d’agrandir ma ferme et d’employer davantage de personnes, mais ces rêves ont été brisés par des bandits. À partir de ce jour-là, tout a basculé : la peur m’empêchait de quitter ma maison ou de vaquer à mes occupations quotidiennes ».
Le programme de santé mentale et de soutien psychosocial du PNUD au Nigéria va au-delà de la satisfaction des besoins immédiats et offre une bouée de sauvetage cruciale à ceux qui sont anéantis par la violence actuelle. Histoire (en anglais)
PNUD Nigéria
L’Afghanistan est particulièrement exposé aux séismes. L’année dernière, lorsqu’un tremblement de terre a frappé Hérat, plus de 2400 personnes ont péri et 10 000 maisons ont été détruites.
Au cours du rigoureux hiver afghan qui a suivi, des milliers de familles ont dû trouver refuge sous des tentes de fortune, affrontant des vents violents, des tempêtes de sable et des températures glaciales. Rahmat et sa famille en faisaient partie. Le PNUD a alors construit 235 abris provisoires dans le village de Chahak, équipés d’un éclairage solaire et de quoi cuisiner.
« Aujourd’hui, on est heureux » déclare ce jeune homme de 19 ans qui a survécu au séisme d’Hérat. « Cet abri est peut-être plus petit que le logement que nous avons perdu dans les tremblements de terre, mais il est sûr et chaud ». Histoire (en anglais)
PNUD Afghanistan
Haroon Hamdard
Dans l’État de Meghalaya, les collines de Khasi sont le territoire du peuple Khasi, passé maître dans l’art de construire des « ponts vivants » à partir de racines de ficus. Les villageois attachent les racines aériennes des arbres situés sur chacune des rives à des tiges de bambou qui vont guider les racines les unes vers les autres pour qu’elles s’entrelacent. Ces ponts facilitent les déplacements dans les forêts tropicales denses. Cette tradition est désormais devenue une attraction touristique moderne.
« Tant que les arbres sont en bonne santé, les racines poussent et s’étoffent naturellement, et de nouvelles racines viennent constamment remplacer les plus anciennes. S’ils sont bien entretenus, ces ponts peuvent durer éternellement. La plupart des ponts de cette région existent depuis des siècles » explique Morningstar Khongthaw.
PNUD Inde
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